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Ne pas faire les choses justes du premier coup a un prix

Aujourd’hui je voulais vous raconter une légende que le père d’un ami m’a raconté. J’utilise beaucoup de métaphores au quotidien pour expliquer les choses, et cet homme adorait les fables, aussi le courant est directement passé entre nous 🙂

La morale de cette histoire peut être appliquée à n’importe quelle situation dans notre vie, mais aujourd’hui, je veux explorer ce que cela signifie de lancer un nouveau projet ou d’essayer de développer un projet existant.

La légende est la suivante :

L’histoire du roi de Babylone et du voleur

Dans l’ancienne Babylone, un voleur fut attrapé après avoir volé 100 pièces d’or au Roi. Le Roi étant clément, il offra au voleur 3 options pour se faire pardonner :

  1. Rendre les 100 pièces d’or. Sans intérêts, sans amendes, simplement rendre ce qui a été volé.
  2. Manger 1 kilo de sel, une cuillère après l’autre, en 60 minutes ou moins.
  3. Recevoir 10 coups de fouet sur le dos.

Le voleur savait que rendre les 100 pièces d’or était la bonne chose à faire. Mais égoïste et opportuniste, le voleur cru qu’il pourrait s’en tirer sans rendre l’or. Il fit savoir au Roi qu’il mangerait le kilo de sel.

Il commença à manger le sel, une cuillère après l’autre, mais au bout de 500 grammes, sa bouche était en feu. Il fut très vite malade, et il ne put continuer à manger le sel tant la douleur lui tordait la bouche. Aucune quantité d’eau ne semblait pouvoir le soulager.

Il était clair qu’il ne pouvait remplir la punition donnée par le Roi. Avec le peu de voix qu’il lui restait, il demanda au Roi s’il pouvait changer sa punition contre les 10 coups de fouet. Le Roi était miséricordieux, donc il accepta.

Les gardes royaux placèrent le voleur contre un mur et commencèrent à agiter le fouet. Le premier coup déchira sa chemise, et au bout de 5, la peau de son dos était en lambeaux. La douleur était vive, intense et abominable, lui faisant presque oublier sa bouche en feu après avoir mangé le sel… Il ne tenait plus sur ses jambes et ne pouvait plus continuer. 

Le voleur se mit à genoux et rampa devant le Roi, lui implorant de lui pardonner en lui tendant les 100 pièces d’or qu’il avait volées.

Le Roi était clément, donc il accepta les pièces et libéra le voleur comme promis.

Le voleur quitta le palais du Roi sans les pièces d’or, avec de profondes blessures dans le dos et fut incapable de manger quoique ce soit pendant de nombreux jours.

Si seulement il pouvait retourner dans le temps, il aurait sauté sur l’opportunité de rembourser les pièces d’or dès le début sans hésiter !

La morale de l’histoire

De nombreuses histoires expliquent comment les humains se comportent parfois de manière irrationnelle, souvent contre leur intérêt. C’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit d’argent.

Le voleur de notre conte n’a pas fait ce qui était le mieux pour lui, et nous faisons souvent de même lorsqu’il s’agit de lancer ou de développer nos marques/entreprises/projets.

Nous voulons que les choses soient faites rapidement et à moindre coût, et cela finit par aller à l’encontre de notre intérêt.

Si vous savez qu’un bon branding est clé pour vous différencier de vos concurrents, n’allez pas le faire sur Canva. Si votre site web va être votre source principale de ventes / leads, ne vous contentez pas d’un thème pré-fabriqué encombrant et lent. Si vous comprenez le pouvoir à long terme du SEO, n’essayez pas de trouver des raccourcis…

Comment est-ce que ça s’applique au business ?

Vous n’imaginez même pas combien de clients viennent nous voir dans cette situation : ils ont lancé leur projet il y a 6 à 18 mois et les choses ne se passent pas comme prévu.

  • Ils ont souvent fait leur propre logo ou ont demandé à un ami plein de bonnes intentions de le faire pour eux. Ils n’ont rien d’autre en termes d’image de marque que ce logo. Pas de guidelines de marque, pas de ligne éditoriale…
  • Ils ont commencé à travailler avec un développeur web pas cher venant de l’étranger, qui leur a construit un site web qu’ils ne comprennent pas sur un CMS qui ne leur convient pas.
  • Ils ont commencé à publier sur leur blog eux-même mais ont rapidement abandonné, après n’avoir pas vu de résultats immédiats, et parce que d’autres aspects de l’entreprise étaient plus urgents.

Vous voyez l’idée.

Pour poursuivre le parallélisme, lorsque ces clients viennent nous voir, ils ont déjà mangé un kilo de sel, et beaucoup ont même reçu quelques coups de fouet.

Quelle est la solution ?

Ce n’est jamais facile, mais la seule chose que l’on puisse faire à ce moment-là, c’est de leur expliquer les choses suivantes :

  1. Il faut que l’on consacre du temps à affiner leur marque, leurs valeurs, leur voix, leur ligne éditoriale… c’est la fondation de tout ce qui vient après. Vous ne pouvez pas juste développer un bon site web, une bonne publicité, un bon post sur les réseaux sociaux… vous pouvez UNIQUEMENT créer un bon site web pour cette marque particulière, ou concevoir une bonne carte de visite pour cette marque particulière, etc.
  2. Si votre site web est votre seul moyen de faire des ventes, alors il doit être conçu et construit depuis zéro, pour 100% personnalisé selon vos besoins. C’est votre fenêtre sur le monde, votre vitrine, elle doit être impeccable ! Sinon, tous les efforts de marketing et de promotion que vous déployez seront réduits à néant si les internautes accèdent à un site qui est à moitié cassé, lent ou qui n’a pas l’air aussi professionnel qu’il le devrait.
  3. Il faut créer une stratégie de contenu. Cela signifie qu’il faut vraiment réfléchir au contenu à produire au lieu de foncer dedans tête bêche : pourquoi ce contenu et pas un autre ? quels objectifs espérons-nous atteindre grâce à ce contenu ? et dans quels délais ?

Les clients qui comprennent cela, alors nous commençons à travailler ensemble rapidement, en défaisant une grande partie du travail qui a été mal fait la première fois et en recommençant à zéro. Pour ceux qui continuent à chercher des raccourcis, malheureusement, nous ne pouvons rien faire d’autre que de leur souhaiter bonne chance.

Ce qu’il faut retenir, c’est que pour réussir, il n’y a pas de raccourcis magiques. Faire les choses de la meilleure façon possible ne garantit pas le succès, mais les faire mal garantit presque à coup sûr l’échec.